Why not 2.1

You put it on the water, you wash it, you rince, you smell... It smells like a flower !

samedi, juin 14, 2008


Après deux ans de bons et loyaux services, ce blog s'arrête.
Pendant ces deux ans, je me suis plaint plus que je ne me suis réjoui. Mais peu importe, une page se tourne, et je crois qu'il est important de faire table rase de ce qui s'est passé ces deux dernières années.

Lorsque j'ai commencé ce blog, j'allais passer mon bac.
Aujourd'hui, je me prépare à partir en Allemagne pour une année d'Erasmus.

Pendant ces deux ans, j'ai fait de belles rencontres. Des moins belles aussi.
J'ai réussi à battre le record de commentaires de rageux : seulement trois en deux ans !

Alors merci à tous d'être venus lire mon blog, en espérant que vous avez pris du plaisir ! Je reviendrai sur un autre espace pour vous raconter mon année Erasmus :-)

Utopiquement vôtre,
Anthony.

jeudi, mai 01, 2008



Vous prenez 30 jeunes entre 17 et 28 ans, vous les mettez ensemble pendant une semaine dans un bâtiment au beau milieu de nulle part, vous mélangez... Ca donne la session de formation générale BAFA à Margueron du 23 au 30 avril 2008 !

Le premier jour, le stagiaire est en général seul (sauf dans le cas où il vient avec un(e) ami(e) ou s'il a fait du covoiturage) et observe les autres autour de lui... Il a l'air sympa celui-là... Euh celle-là je pense que je vais éviter de lui parler...

Vient le temps où on réalise qu'on ne capte pas. Quand je vous dis "coupé du monde", ça l'est vraiment ! Limite on est obligé de faire des positions hallucinantes pour faire apparaître une barre...

Vient le temps des premières explications, et là en général on comprend qu'on va pas rigoler (enfin c'est ce qu'on pense) : pas de fin avant 22h00, beaucoup de temps théoriques, des papiers à remplir... Bref.

Vient le temps de l'installation dans les chambres. Premier arrivé, premier servi, pour avoir les places de choix... Arrivée fracassante pour certains, timide pour d'autres : "Salut, euh... Je peux m'installer avec vous ?"

Vient le temps du premier repas. Appréhension quand on commence à voir les plats arriver. Est-ce que c'est bon ? Est-ce que je vais en manger ou pas ? Est-ce que je vais devoir aller chercher de l'eau ?
Et là, on crée les premiers liens...
"Alors comme ça, toi aussi tu chantes ?"
"Nan mais de toute façon si c'est pas hallal..."
"Non, pour fermer le robinet d'eau, c'est dans l'autre sens !!!"
"PICHET ! Voyage !"

Vient le temps des premières amitiés qui se créent. Tous les moyens sont bons pour traînasser : soirée poker, squattage dans la grande salle pour une nuit blanche à jouer au ballon prisonnier, à chat perché, au tarot, à la belote, au Munchkin pour certains, au foot pour d'autres.
Il y a aussi le squattage dans les chambres, et la chambre de 4 semble être un endroit privilégié : écriture de mots, appels, discussions "entre deux ronflements"...

Vient le moment où on peut aussi avoir des moments de blues, et on en a tous eu, sans exception. On ne peut pas rester insensible à ce genre d'expérience : il faut l'avoir vécu pour comprendre. Après un entretien, au moment de pauses, à la fin du voyage : tout y passe, et ça touche n'importe qui ! Alors au final, on se dit : "Hé ben, je pensais pas que ça pourrait se passer aussi bien !"

Vient le moment où on finit vraiment par créer des petits groupes. 5 irréductibles qui au grand désespoir des formateurs ont réussi à rester ensemble; 5 déconneurs qui ont passé tout leur temps à rire, à re-rire, à rester quand même sérieux (mais pas très longtemps faut pas abuser non plus)...
Quelques phrases cultes :
"Nan mais arrête tes conneries quoi !!!"
"Allez vas-y remballe !"
"Parle mieux d'ta bouche"
Y en aurait plein d'autres, mais bon, c'est toujours sympa de garder une part de secret !

Vient le moment de deux grands moments : le premier, c'est l'anniversaire de deux stagiaires organisé à l'insu de leur plein gré par des gens qui ne les connaissaient que depuis quelques heures ! Le second, c'est deux gars qui trouvent rien de mieux à faire que de se déguiser en filles, ce qui donne une séance épilation-rasage, du coup une salle de douche pleine à craquer, une séance de maquillage qui ressemblait plus à un ravalement de façade (mon dieu qu'est-ce qu'on s'est fait peur !!!), des chaussures trop petites, et la naissance de Simone et Tatiana. Paraîtrait qu'elles ont de ces culs... A tomber !



Vient le moment du départ. Le moment des pleurs, le moment où on se rappelle tous les bons souvenirs depuis le début. Le moment où on rechante les chansons cultes de la session :
"Dans ma toute petite auto..."
"Brousse, brousse, j'aime la brousse..."
"Et pour manger des noix de cocoooooo..."
"Laaaaa beeeelleuhhhhhh Volgaaaaa..."

Vient le moment où on se serre tous dans nos bras pour se dire qu'on s'oubliera pas, qu'on va lire et relire les mots qu'on s'est écrits avant de partir, qu'on va pas pleurer avant que les autres soient loin (carrément raté cet objectif d'ailleurs)...

Vient le moment où on peut pas aller plus loin.
Mais vient aussi le moment où on peut parler un peu plus précisément des gens qui nous ont marqué !

Jvais commencer par mon ptit Simon sans qui la session aurait été bien fade, non ? J'serais tenté de dire que c'est un ptit macho qui se jette des fleurs, mais franchement c'est un gars exceptionnel, sensible, qui nous a tous émus ! Un compère de chambre inoubliable avec qui j'ai bien parlé, un gars qui je l'espère deviendra un très bon pote ! Quelqu'un qui a beaucoup d'humour et qui sait nous en faire profiter ! Enfin bref, pour reprendre ce que tu me disais, Simon, t un gars en OR !

Camille, que dire, si ce n'est que tu es encore un peu malade peut-être ? Nan plus sérieusement, une très belle rencontre, quelqu'un avec qui j'ai pas arrêté de rire, même avec un simple regard !!! Une fêtarde comme on en fait peu apparemment, j'ai hâte de voir ça cet été !!!

Il y a ensuite Julie, la deuxième chanteuse du groupe que j'ai pas eu l'occas' d'entendre, dommage ! Celle qui a juste eu un peu de mal à refermer un robinet d'eau, mais on t'en veut pas :D Celle qui n'arrive pas à se contrôler quand il faut rire, mais bon on se comprend !!!

Parlons un peu de Nina, notre petite chieuse :D Elle mange rien, mais qu'est-ce qu'elle rigole ! Trop de bons moments passés avec toi, mais s'il te plaît, la prochaine fois que tu veux nous faire chier, attends qu'on soit endormis !!!

Mélanie maintenant : une vraie petite pile, toujours dynamique, qui a su être là aussi quand j'allais pas bien. Ca m'a fait trop plaisir de travailler avec toi, et je te souhaite bon courage pour cet été, en espérant que l'animatrice dont tu m'as parlé te casse pas trop les pieds !

Matthieu, t'étais bien tripant ! Toujours en train de rire comme la plupart d'entre nous, mais aussi super quand il faut réconforter les gens, tu l'as prouvé au moment du départ, je l'oublierai pas !

Une pensée aussi pour Audrey que j'aurai eu décidément beaucoup de mal à réconforter au moment du départ. Mais on habite pas loin donc on pourra srevoir, vu qu'il te faut juste cinq minutes pour aller à Bordeaux !

Une pensée émue aussi pour tous les autres stagiaires qui ont partagé cette semaine avec nous : Manu (la prochaine fois que j'te vois pleurer fais gaffe à toi !), Lesly, les jumelles, Mathieu, Zézette, Martine, Justine (merci au cousin, ça nous aura permis de faire connaissance ^^), Bastien, Tim, Quentin, Mélanie, Emily, Elodie... j'en oublie certainement, mais c'est pas volontaire croyez-moi !

Vous m'avez permis de passer une semaine vraiment inoubliable, et rien que pour ça je vous en remercie !!!

"Brousse, brousse,
J'aime la brousse
J'aime la brousse et la jolie savane...
Y a des lions, y a des tigres,
Y a des léopards...
J'aime la brousse et la jolie savane !"


jeudi, février 21, 2008

{Sans transition}


Ouh là, ça fait un bail que j'étais pas venu poster ici ^^ Bon, c'est pas les occasions qui manquent, mais bon, quand on est étudiant, on a d'autres priorités : les cours, les sorties, les soirées, les rencontres, le tout entre deux boîtes de conserve et quelques heures de télé... Quelle vie j'vous jure !

Je sais pas si je ferai aussi long que les derniers articles, enfin bon, je crois que ce blog s'éteint petit à petit. J'ai pas grand chose de passionnant à raconter pour l'instant, peut-être que dans les mois à venir y aura une actualité un peu plus fournie...

Je vois que j'ai oublié de souhaiter, à vous, très chers bloggeurs-internautes qui avez une chance infinie de me lire (oui, je sais, les fleurs sont gratuites ^^), une très bonne année 2008, en espérant qu'elle soit aussi agréable, voire plus, que 2007, et dieu sait que ça a pas été agréable pour tout le monde, moi le premier.
Mais haut les coeurs, prenez des initiatives, observez le monde qui vus entoure, et vous verrez que même si tout n'est pas rose, on a quand même de bons moments de temps en temps :-)

Je suppose que vous avez tous arrêté de prendre de "bonnes résolutions"... Quand je pense à cette expression, quand même, je m'interroge. Pourquoi ces résolutions seraient-elles bonnes ? Est-ce que notre estomac ne serait pas plus heureux de voir la ration journalière de Nutella augmentée, hein ? Est-ce que la pelouse ne se sentirait pas mieux si elle était plus longue ? ^^ Bref autant continuer à vivre comme on le fait déjà, si c'est pour décider de faire quelque chose pendant seulement quinze jours - trois semaines !

En ce qui me concerne, j'ai quelques projets en tête.
Une liste ? Allez, pourquoi pas ^^

- Connaître les résultats de ces fichus partiels -_- (NIOUZ : semestre validé avec 14 de moyenne :D)
- Décrocher un poste au centre de loisirs pour Juillet (NIOUZ : ça c'est fait, rendez-vous le 9 juillet)
- Arranger quelques jours à Arcachon avec Adeline (NIOUZ : juste avant les partiels ^^)
- Préparer mon départ pour mon année Erasmus en Allemagne (NIOUZ : a priori ce sera Hambourg, maintenant faut attaquer les démarches pour trouver une chambre ^^)
- Savoir quelles fêtes je ferai cet été (NIOUZ : Mont-de-Marsan, Saint-Pierre)


Comme disait la pub : A suivre...

samedi, janvier 12, 2008

{The Dante's Inferno Hell Test}

The Dante's Inferno Test has banished you to the Seventh Level of Hell!
Here is how you matched up against all the levels:
LevelScore
Purgatory (Repenting Believers)Very Low
Level 1 - Limbo (Virtuous Non-Believers)Very Low
Level 2 (Lustful)Very High
Level 3 (Gluttonous)Moderate
Level 4 (Prodigal and Avaricious)High
Level 5 (Wrathful and Gloomy)Very High
Level 6 - The City of Dis (Heretics)Very High
Level 7 (Violent)Extreme
Level 8- the Malebolge (Fraudulent, Malicious, Panderers)Very High
Level 9 - Cocytus (Treacherous)Very High

Take the Dante's Inferno Hell Test

vendredi, novembre 02, 2007

{ Vous reprendrez bien un peu de blabla ? }


Décidément, je pensais que la fac me permettrait de pouvoir écrire plus régulièrement, et ben non... Ca fait quelques semaines déjà que j'ai débarqué dans ce nouveau milieu, et pour l'instant je dois dire que tout ne va pas trop mal.

J'ai fait la rencontre d'une classe ma foi fort sympathique, mais bon, étant le seul garçon, j'ai tendance à pas trop me sentir à ma place. Puis débarquer dans un milieu où tout le monde se connaît déjà, ben ça rassure pas trop au début. J'ai quand même bien sympathisé avec certaines personnes : Sabrina, Julie, Aude, Franziska... J'aimerais bien apprendre à connaître tout le monde, et faire en sorte qu'il y ait un bon groupe soudé, mais j'ai bien l'impression que ça ne sera pas le cas, au vu de ce que je lis et entends : apparemment elles avaient une super ambiance l'an dernier... Y a plus qu'à espérer que ça s'arrange avec le temps, même si je suis pas très confiant.
/!\ : ne pas envisager l'idée d'un repas de classe pour le moment...

La vie étudiante est décidément bien différente de celle de ceux qui sont restés de l'autre côté de la barrière, entendez par là en prépa. C'est drôle, mais maintenant je me rends compte de plus en plus à quel point ça a pu être épuisant : avec un regard extérieur, on a un recul qu'on ne soupçonnait pas. Finalement, je me dis que j'ai eu bien fait de partir, l'ambiance de deuxième année ne m'aurait pas plu : rien que d'entendre parler de "rétention d'information" et de rivalités naissantes, ça fait peur... Pourtant, dans ce genre de filière, on est censés s'entraîder. Apparemment certains privilégient la concurrence et l'écrasement d'autrui pour pouvoir parvenir à ses fins.
Heureusement tout le monde n'est pas comme ça. J'ai gardé contact avec pas mal de personnes en khâgne, et (dieu merci !) elles ne sont pas atteintes par ce fléau. Ces personnes ont su rester simples, faire un discernement entre les études et la vie sociale (hé oui, la prépa, ce n'est pas seulement retourner dans sa chambre le cours à peine fini pour se plonger dans les bouquins...), et ça c'est important. D'ailleurs, j'admire ces gens-là car ils ont gardé une sorte de fraîcheur, de sincérité. Ils ne sont pas tombés dans le piège ^^ Et une en particulier : Adeline.
Ah la la, je suis loin de regretter ce voyage en Toscane ; il nous a permis de faire plus ample connaissance, de parler longuement (à la merci des oreilles indiscrètes qui j'en suis sûr ont pris un malin plaisir à attraper le moindre détail de notre conversation nocturne) de tout et de rien... Et le changement de filière n'a rien altéré, au contraire :-) Je découvre au fur et à mesure une personne absolument géniale, je suis certain qu'on a encore plein de choses à découvrir l'un sur l'autre =)


Puis la vie étudiante, c'est aussi renouer des liens avec des gens qu'on avait un peu perdus de vue pendant un ptit bout de temps : Clémence, t'en es le parfait exemple. Au début, je dois avouer que les occasions de discuter ont été assez rares... On sait déjà pourquoi, je ne vais pas m'étendre dessus (en même temps ça fait un ptit paquet de temps qu'on en parle). Mais ces quelques soirées que nous avons faites, ces conversations sur "l'autre" ont été un bonheur pour moi, et j'espère qu'on en aura d'autres comme ça !!! En tout cas, tu es quelqu'un de vraiment bien, une fille posée, réfléchie. Mais face à la "médiocrité de la jeunesse actuelle" je vois pas franchement ce qu'on pourrait faire ^^


On pourrait croire que tout va pour le mieux...

Ben c'est le cas =) Alors merci à tous (y compris ceux que je n'ai pas cités et qui se reconnaîtront !)...

Avec le vent, les allergies s'envolent
Pourquoi revoir le film ?
Tais-toi c'était un muet, ami
Mon ami, mon ami, mon ami...

mardi, septembre 25, 2007

{Que du bonheur}

C’est ce matin que j’ai fait mes premiers pas à la fac. Ah la la qu’est-ce que j’ai pu flipper quand j’y repense… Alors qu’en fait, je n’avais aucune raison de le faire !
Hier, j’ai fini mon emménagement. Ca y est, je suis enfin CHEZ MOI. Bienvenue dans le monde de l’indépendance, des soirées entre amis, des factures à payer, bref, comme dirait l’autre : c’est que du bonheur. Quoique, pas tout à fait. Nous sommes la veille de la rentrée, et j’ai pas la télé ! Fichu câble… Vous me direz : quel rapport entre la rentrée et la télé ? Aucun, mais peu importe ! C’est une vraie angoisse mine de rien ! Comment voulez-vous occuper vos soirées ?
Bref, je décide de me résigner et me jette sur mon portable… oui, chez moi un malheur est vite compensé ! Pensez-vous, depuis que j’ai MSN sur mon téléphone… Ceci dit, je pense que le petit Jésus devait pas être content. Il a montré sa pleine lune (oh le cochon) et bien évidemment j’ai pas dormi (moi, stressé ? Jamaiiis).

Ce qui fait que ce matin je me suis réveillé au son mélodieux de la sonnerie du réveil version portable. Vous savez, ce genre de sonneries qui vous donne des envies de meurtre à peine levé !
Et une fois sur la route de l’université, tout s’enchaîne : hé oui, une cointe n’arrive jamais seule, c’est bien connu. Je me suis demandé si les conducteurs de tram n’avaient pas trouvé leur permis dans un paquet de lessive : parce que bon, c’est bien beau de créer des embouteillages, mais si en plus ça crée des pannes et que les accous se multiplient… Ceci dit, quelle chaleur humaine à Bordeaux ! Les gens si proches les uns des autres… On se serait crus en hiver !

Direction ensuite le secrétariat, pour savoir la salle du premier cours. Inutile de dire que les secrétariats sont toujours aussi mal fichus compétents ! Non seulement faut attendre que la prof arrive, mais en plus, quand tu connais pas la prof, c’est assez compliqué quand même ! La dudite prof finit par arriver, et nous indique la salle. Et là, surprise : pas d’amphi, mais une salle toute petite, vingt places au maximum. Faut dire que les effectifs en allemand, c’est en gros équivalent au nombre de mètres carrés de mon studio… Je découvre avec étonnement l’effectif total des deuxième année Allemand : 12 ! Oui vous avez bien entendu, 12. Ce qui promet, vu ce que j’ai entendu sur la promo : en général, l’effectif s’amoindrit au fur et à mesure de l’année…
Et je continue à être surpris : je suis le seul garçon du groupe ! Un petit harem pour soi, qui n’en a jamais rêvé ?

Les cours se sont plutôt bien passés : littérature d’abord, puis histoire (prof qui a l’air de bien aimer sortir des blagues à la con… Fages, sors de ce corps). Retrouvailles avec Karen pour manger vite fait un sandwich rikiki (à croire que les étudiants ont un estomac de moineau).
A peine le temps d’acheter des adaptateurs pour mon câble de télé (retenez l’histoire du câble) que je dois repartir pour la fac : au programme, cours d’idiotisme (le cours où on vous lance une baballe et où vous devez poser une question pour apprendre à connaître vos camarades) et de civilisation.

Retour à la maison avec Alice-Anne, on se raconte nos journées, nos emplois du temps, et nous nous disons surtout qu’il faut en parler aux khâgneux qu’il faut rester dans son coin et ne pas crier victoire trop vite. Et là, c’est le drame : les fameux adaptateurs pour le câble télé… ne marchent pas. Je remercie encore une fois Alice-Anne pour l’astuce qui me permet de pouvoir regarder la télé et de ne pas m’ennuyer : LA FOURCHETTE ! En espérant que ça grille pas !

Enfin voilà, première journée de galère, si je devais faire un bilan, ça serait : des bouffées de chaleur tous les matins en prévision, une super ambiance à la fac, un studio confortable et agréable, bref, comme dirait l’autre…

QUE DU BONHEUR !

jeudi, septembre 20, 2007


Lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

8.30-9.00





Thème

M 104

9.00-9.30




Litt.

M 106

S2


9.30-10.00

Littérature S 1




Grammaire

H 101

10.00-10.30


Litt.

M 104

S 1


10.30-11.00




Littérature S2

M 106

11.00-11.30

Histoire

M 104




11.30-12.00

Grammaire

H 101


Civilisation S2
M 104

12.00-12.30



12.30-13.00






13.00-13.30






13.30-14.00






14.00-14.30




Thème

M 104


14.30-15.00





15.00-15.30


Compréhension

M 106


Version

M 106


15.30-16.00

Idiotismes

M 106



16.00-16.30



16.30-17.00

Civilisation S 1

M 106

Revue presse

M 106




17.00-17.30




dimanche, août 19, 2007

{ Je sais que mon tour approche pauvre cloche, se gaussait l'abominable Hyde }


J'avais juste envie d'écrire un peu ce soir pour dire que, à mi-parcours de ces vacances d'été, tout se passe vraiment super bien. A part quelques accrocs (mais rien de bien méchant), j'ai passé un été vraiment très enrichissant sur le plan professionnel, mais aussi personnel, et ce grâce à quelques personnes, dont une qui se reconnaîtra grâce à l'image ^^

Pourtant, au départ, c'était pas gagné. Après une année en prépa, forcément, on sort complètement crevé, notre capital motivation en a pris un coup, et on a qu'une envie : DORMIR pour remettre à niveau le sommeil qu'on a perdu.

Puis on rencontre une équipe de gens comme nous, qui sont lessivés à cause de l'année qui vient de s'écouler. Malgré tout, ces mêmes personnes sont motivées, et quand on fait le mélange de tout ça, ça donne une ambiance de dingue, pour un mois de folie avec des gamins tous aussi attachants les uns que les autres ! Bien sûr, tout ne peut pas être rose, mais le bilan général qui ressort, c'est plutôt :

- Des coop' finies beaucoup trop tôt
- Laulau VS Les anims
- Les Pitchouns : finalement ça valait le coup de se défoncer comme on l'a fait ! Un conducteur de triporteur délirant, des sacs poubelles magnifiques, des enfants heureux... ^^
- Une clôture des fêtes absolument inoubliable
- Une virée au lac qui finit en apparition dans le "Sud-Ouest"
- Un après-midi piscine façon "Alerte à Malibu"
- Une soirée très JUNGLE SPEED...

J'oublie sans doute pas mal de choses, mais bon, l'essentiel est d'avoir passé un très bon mois de Juillet en compagnie de ces joyeux lurons ;-) En espérant qu'on se reverra l'année prochaine !

Ensuite, pendant les vacances, on en profite pour (re)prendre contact avec des personnes qu'on a pas eu trop le temps de voir pendant l'année. Et que fait-on avec ces personnes ? La fête bien sûr ^^ Que ce soit de grosses fêtes, ou des fêtes plus petites (mais bien plus conviviales), le résultat dépasse parfois nos espérances... Quelqu'un devrait se reconnaître là-dedans ;-)
Et du coup, on fait des projets pour l'année suivante. On se dit qu'on prendra du temps pour soi, qu'on pourra enfin s'organiser... Les premiers temps risquent d'être difficiles, mais peu importe ! Tant qu'on arrive à faire (plus ou moins) ce qu'on veut...

Résultat à mi-parcours :

- Des moments inoubliables
- De vrais liens qui se créent (et qui j'espère dureront, y a pas de raison pour que ça ne soit pas le cas)
- Des moments d'ennui et d'impatience (mais très peu quand même ^^)
- Un programme de fac qui commence à m'appeler, mais que je repousse par peur de retomber dans une ambiance de boulot
- Un studio qui n'attend qu'une chose : que j'arrive pour m'installer !

Ca fait du bien d'écrire quand même ! J'espère ne pas avoir à attendre deux mois avant de réécrire un autre article ! Sur ce, portez-vous bien ^^

" Parce qu'on sait jamais, on regarde vers le haut
S'il y a un après, au moins sauver sa peau
Parce qu'on sait jamais s'il y a un après... "

vendredi, juin 08, 2007

{Avec le temps...}


Il y a un petit peu plus d'un an, je créais ce blog, symbole d'un nouveau départ, celui d'après le bac. Celui de l'arrivée en prépa et d'une nouvelle année que je n'aurais pas imaginée si mouvementée.

Donc, pour ce premier anniversaire, il me semble nécessaire d'établir un bilan de l'année écoulée.

Ils ont marqué l'année écoulée

> Justine : déjà un an que nous sommes e-mariés, et comme tu le disais, c'est que du bonheur ! J'ai appris à voir en toi une personne adorable, qui a su me réconforter quand ça n'allait pas, m'encourager dans tout ce que je faisais. Je n'ai qu'une hâte : venir vite fait à Neuchâtel pour qu'on se revisionne tous les primes enregistrés, en refaisant le monde !

> Mon Titi adoré : Je ne pouvais pas ne pas te citer ! Nous nous sommes vus, cette année (enfin, nous avons réussi à nous voir un peu plus :D). Ceci dit, c'est toujours super agréable d'être en ta compagnie ! Alors je dis, à bas les horaires de train et Titi&Rominet foreveeeeeer ^^

> Aymeric : Quel plaisir de te chambrer (enfin, quand j'y arrive...) ! Ravi d'avoir fait ta connaissance durant THE DAY (le pauvre mannequin s'en souvient encore, bourreau, t'aurais pu éviter de lui péter une côte :p)... Puis, y a plus qu'à attendre que tu sois sur Bordeaux, hein ? ^^ Pour finir, je n'aurai que ces trois mots : vivent les littéraires !

> Les KMKZ : en ayant co-fondé le forum en juillet dernier, je ne pensais pas que nous aurions réussi à établir une camaraderie et une ambiance pareille ! Nous étions au départ quelques irréductibles, et petit à petit, nous avons vu notre bébé grandir ! Nous sommes passés par beaucoup d'épreuves, avons eu des joies et des déceptions... Mais le principal est que nous soyons tous une fine équipe ! Alors, à vous tous, j'vous embrasse fort, et j'espère qu'on va se voir bientôt ! Spéciale dédicace aux admins romane, ludi et dovi, aux forumeurs Charline, Choupi, Fred, Manu, Mick, Mily, Seif, titchose (je ne marque pas tout le monde, sinon ça serait trop long).

> Les HKAL1 (et certains 2) : même si je suis passé par quelques moments à vide, ils ont beaucoup compté pour moi cette année. En même temps, on se croise tous les jours en cours, donc ça finit par créer des liens. Puis arrive le moment où certains nous abandonnent pour un monde meilleur (= la fac). Ceux-là, je ne les oublie pas, bien au contraire ! Y en a une en particulier avec qui j'ai passé de très bons moments, j'espère qu'elle se reconnaîtra ! Bref, avec le théâtre, les voyages, les sorties, les repas de classe... Que de bons moments, à refaire le plus tôt possible ! Bonne route à tous et toutes, en espérant que vos réussites soient éclatantes !

> L'internat : subdivision des HK (pour certains)... J'y ai rencontré des gens adorables, qui m'ont appris beaucoup de choses, et avec qui j'ai pris beaucoup de plaisir à discuter, chanter, rire... Ils se répartissent dans plusieurs catégories :
¤¤¤ Les hypos : Hélène, Lucile, Christine, Malika, Graziella... Caro, Leire... et LA khâgneuse : Aude ^^
¤¤¤ Les taupins : Elise, Vincent, Benjamin, Pierre-Antoine, Florent, Nicolas, Jean, Marion, et les autres ^^
¤¤¤ Les "basques" : Andde, Mickaël, Graciane, Mattou... Rencontrés il y a peu, j'ai hâte de vous revoir pour les fêtes de Bayonne ! De grands moments en perspective !

> Christelle et Maëva : les rares avec qui j'ai gardé contact après le départ de Pau. Je n'en démords pas, ce sont deux filles adorables, pleines d'humour... Elles sont passées par pas mal de stress ces derniers temps, mais ça devrait aller mieux ^^ J'vous embrasse les miss !!!

> Gouna : Hé oui, toi aussi t'y as droit ! Attends, t'imaginais quand même pas que j'allais pas parler de toi ? Que dire de toi ? Ah la la... Depuis janvier, j'ai fait la connaissance virtuelle d'un gars qui prend vraiment la vie comme elle vient, sans en faire des tonnes, sans se prendre la tête. J'ai eu un peu de mal à te suivre au début dans tes délires, mais maintenant, il ne nous reste plus qu'à fêter l'arrivée des flics chez toi :D

> Karen : Ca fait à peine quelques semaines qu'on se connaît, mais j'espère que ce n'est qu'un début ! T'es quelqu'un de vraiment adorable, de passionné, et je suis sûr qu'on aura beaucoup à apprendre l'un de l'autre ! Puis pour l'instant on a une attente en commun ; espérons qu'elle se réalise ! Puis, faudra vraiment que tu m'apprennes à taper vite au clavier :D

> Marjorie : Je regrette de ne pas te voir aussi souvent que je le voudrais, on a des emplois du temps assez différents donc bon... Mais j'attends avec impatience qu'on se refasse quelques duos ;-)

> Mathilde : Cette année, on a pas eu trop l'occasion de se voir non plus, mais quand on se voit, ça reste un super moment ^^ Tu reviens quand pour une soirée crêpes à la maison ?

> Alexis : Que dire, si ce n'est qu'on aurait pu finir dans la même ville si on s'était mieux organisés ? La colocation est pas passée loin, mais t'as choisi de prendre un autre chemin ^^ En aurait-il été autrement si on s'était retrouvés à Toulouse cette année ? En tout cas, si cette voie représente pour toi ce qu'il y a de mieux, je te soutiens. Je l'ai toujours fait jusqu'à maintenant, et y a pas de raison pour que ça s'arrête ^^ Puis avec l'été qui arrive, j'espère qu'on va rattrapper le temps perdu cette année !!!

> Aurore : la p'tite belge se retrouve dans le bilan cette année ! Hé oui ! J'ai eu l'occasion de beaucoup discuter avec elle, de choses et d'autres, et comme dirait la chanson, elle a ce "tout petit supplément d'âme"... J'adore, j'adhère ! Un talent indéniable dans l'interprétation et le théâtre, alors je n'ai plus qu'une chose à dire : crois en toi, fonce dans tout ce que tu entreprends, et t'auras une vie de rêve !

> Milo : Je ne t'oublie pas ! Tu fais aussi partie de ceux que je regrette de ne pas avoir assez vus cette année (pourtant, nous étions tous deux à l'internat). En repassant à l'internat l'an prochain, j'espère qu'on prendra le temps de discuter au moins une bonne heure hein ? ^^

> Claire : Merci au C.A. ! Merci au proviseur ronchon qui ne veut pas céder sur le moindre point ! Merci à ton humour, ta sensibilité... En même temps, t'es une L, donc ça ne pouvait que bien se passer ^^

> Xavier : Une des plus belles rencontres cette année ! T'es quelqu'un de vraiment adorable, très doué pour écrire !!! Ca va pas fort en ce moment, mais je te fais confiance, tu redresseras la barre très vite !

J'en oublie certainement beaucoup. Cela ne veut pas dire pour autant que vous n'avez pas compté pour moi, bien au contraire. On s'apporte tous beaucoup de choses, et je vous remercie pour ça !

Bref, une année vient de passer. Une de plus. Une de moins aussi. Mais je suis encore trop jeune pour y penser !

"Avec le temps va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu

Et l'on se sent glacé dans le lit du hasard

Et l'on se sent tout seul, peut-être, mais peinard

Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment, avec le temps

On aime plus..."

lundi, février 26, 2007

Firenze 2007 - Jour 1



Et c’est parti pour six jours de voyage ! Six jours durant lesquels nous allons pouvoir mettre les cours à profit, nous changer les idées et en prendre plein les yeux !

14h00 : tout est prêt, le voyage peut commencer. Tout ? Non, pas exactement. Un petit retard a remis le départ à 14h15. Mais, cet incident mis à part, le trajet a pu commencer.

Après quelques arrêts ça et là sur l’autoroute, accompagnés de quelques discussions, autour d’un café, d’un casse-croûte, ou bien de frissons et de premiers signes de fatigue, nous faisons finalement halte sur une aire de repos non loin de Montpellier, afin de prendre notre repas du soir. Repas qui n’aurait pas été digne de ce nom s’il n’avait pas comporté les fameux sandwichs, pommes, bouteilles en tous genres… et gingembre confit ! Ce mystérieux ingrédient va-t-il mettre à mal la patience de nos compagnons de galère et faire monter leur excitation ? Wait and see…

Quelques paires de chaussettes plus tard vient le moment du film : les « Hommes en Noir 2 », ou, si vous voulez, « Men in Black 2 ». On voit apparaître les premiers effets du trajet qui, je le rappelle, avait déjà commencé depuis 7 heures au moment où ce film fut projeté : certains gigotent dans tous les sens, d’autres discutent, rient même parfois. L’un commence à fermer les yeux quelques secondes, les ouvre, puis les referme aussitôt ; l’autre tente désespérément de trouver une place dans l’allée centrale du bus pour dormir… en compagnie d’une couverture de survie !

Entre temps, les villes passent les unes après les autres : Montpellier, Arles, Saint-Martin de Crau… Puis, arrivés à Menton, nous nous arrêtons.

« C’est une autre pause », diront certains ; « Ronfllllll » diront d’autres. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car le bus vient de subir une panne. Oui, vous avez bien lu : une PANNE. Nécessité donc de faire une halte à la zone de repos la plus proche afin de régler le problème qui commence à ennuyer de plus en plus le chauffeur. Quelques personnes courageuses tentent néanmoins le tout pour le tout et se risquent à sortir, malgré le froid et la fatigue menaçante, afin de se dégourdir les jambes. Puis, une fois l’ennui technique résolu, nous repartons.

Soudain, un amas de lumières apparaît. Le rocher le plus connu dans la région, Monaco, montre ses lumières toutes plus éblouissantes les unes que les autres, et nous laisse émerveillés. Et quelques instants plus tard, la frontière arrive : Benvenuto in Italia !

Suivent ensuite une longue succession de tunnels et quelques panneaux SOS. Fichtre, les Italiens sont si prévoyants que ça ?

Puis, la fatigue aidant, nous nous endormons (enfin) et nous préparons à affronter la dure journée du lendemain.

lundi, février 05, 2007

{ Mont-de-Marsan 18h58 ==> Bordeaux 20h24 }


"Mesdames et Messieurs, nous arrivons à Bordeaux, terminus de ce train"

[...]

Un terminus de plus dans la liste, et un terminus de moins avant la fin de l'année... Y a des jours comme ça où on aimerait bien rester chez soi, continuer une routine ma foi fort peu déplaisante, et se dire que ça va être pareil tous les jours. Y a des situations qui ont le don de vous faire déprimer à mort.

Bon, d'accord, je devrais m'estimer heureux d'être là où je suis, qu'il y en a qui auraient bien aimé être à ma place. Mais bon, c'est épuisant à force. Se taper toujours le même trajet, avoir une moyenne d'heures de sommeil équivalente à ma moyenne de Géographie, pas profiter du temps libre quand on pourrait en avoir (quoique, aujourd'hui, je mens, je prends un peu de temps pour écrire cet article)... "Que du bonheur" comme dirait l'autre. Marie me l'avait bien dit.

Et il faut dire que le début d'année n'a rien fait pour arranger ça. C'est le moment où on se remet en question. On se demande ce qu'on a fait de bien dans l'année, ce qu'on a fait de moins bien, ce qu'on aimerait changer, ce qu'on aimerait refaire...

J'ai envie de revivre l'été que j'ai passé, mais pas ici. Je voudrais le revivre en Suisse, comme ça je pourrais passer des nuits entières à discuter avec ma Suisslandesse préférée sans qu'on soit interrompus par le facteur "déconnexion intempestive". Je voudrais ne pas avoir à refaire le castrage, quelle que soit l'année, quel que soit le nombre de jours, c'était vraiment insupportable. Je suis pas fait pour ça, et je respecte ceux qui font ça toute l'année.

J'aurais aimé rencontrer certaines personnes plus tôt. Quand on sait où chercher, Internet est vraiment une mine de liens que vous pouvez créer avec pas mal de personnes. Je ne citerai pas ces personnes, elles se reconnaîtront forcément en passant ici. Et si elles veulent laisser un commentaire, elles n'en seront que plus remerciées.

Revenons au point "qui fâche" : la prépa. Ah la la je crois que c'est une des plus belles conneries que j'ai faites concernant mes études. Déjà que quand je me suis retrouvé en L, je pensais avoir fait une erreur (ce dont j'ai arrêté de douter), alors là... J'ai rencontré ici pas mal de gens, j'en ai retrouvé d'autres (et pour certains je m'en serais bien passé). Ce n'est pas ce point-là que je vais renier, bien au contraire.

Je crois que là, on m'en demande trop. Je ne fais pas que des choses que j'aime, et je crois que je me suis engagé dans cette voie sans trop savoir le pourquoi du comment. Comme j'envie ceux qui ont pu partir en fac tant qu'il en était encore temps ! Ils ont l'air de se sentir beaucoup mieux dans leur peau, d'être plus... libres ! J'ai hâte de vous retrouver Mercredi !

Et voilà, une fois de plus, je me suis étalé en plaintes longues et ennuyeuses à souhait. Mais peu importe, si ça permet de se sentir mieux après...


Allez, sans rancune, gros bisous ^^

mardi, décembre 26, 2006

{ 2006 has gone too fast... }




Une année touche à sa fin, pour laisser sa place à une nouvelle, celle-ci pleine de promesses... Et qui dit fin d'année dit forcément bilan sur tout ce qui s'est passé, les joies comme les peines, les amitiés comme les inimitiés, les réjouissances comme les déceptions.

J'aurais beaucoup trop de personnes à remercier pour cette année, alors je ne ferai pas de liste, sinon on n'en serait pas sortis ! Je voulais juste tous vous dire que vous m'avez beaucoup apporté, et que vous m'avez ouvert les yeux sur pas mal de choses ^^

Prendre un nouveau départ avec ce blog, je crois, a été bénéfique ! De plus, je suis très content que mon blog vous plaise, au vu des nombreuses visites : 1061 en un petit peu plus de six mois ! Même si avec tout le travail que j'ai, je n'ai pas beaucoup le temps de le mettre à jour régulièrement, je vous promets que je laisserai quand même un article de temps en temps !

Revenons à cette année 2006, année particulière puisque ce fut celle du passage entre le "cocon" du lycée et la grande "arène" du supérieur. En quelques mois seulement, il faut changer toutes ses habitudes, son mode de vie, ses amis aussi parfois... Mais heureusement que des gens sont là pour vous aider, vous soutenir quand ça ne va pas ^^ Ces personnes se reconnaîtront je pense...

Je ferai donc court pour cet article de bilan, parce que sinon je vais m'étaler sur des pages et des pages et ça va faire tout brouillon (si tant est que ça ne le soit pas déjà !).

Alors, laissez-moi vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d'année, et avec un peu d'avance une excellente année 2007, en espérant que celle-ci vous apporte tout ce que vous souhaitez, que ce soit richesse, amour, santé, réussite, et j'en passe... ^^

dimanche, décembre 17, 2006

{You raise me up, so I can stand on mountains}




"Mais dis-moi à quoi ça sert d'avoir survécu,
après tant de combats et d'avoir tout perdu..."


Je sais pas si vous qui me lisez, vous êtes chanteur, mais si c'est le cas vous allez certainement comprendre ce dont je vais parler.

Quand je parle de chanteur, ce n'est pas dans un sens professionnel, mais dans une optique d'amateurisme. Finalement, est-ce qu'on n'arrive pas à faire le maximum en comité restreint ? Est-ce qu'on ne ressent pas un plus grand plaisir quand on chante pour peu de personnes ?

Certes, aujourd'hui, on veut tous notre quart-d'heure de gloire, mais certains résistent encore et toujours à l'envahisseur. Je n'irai pas jusqu'à dire que je fais partie de ces gens-là, puisque j'ai tenté un casting récemment, mais justement, cette expérience de casting m'a poussé à me remettre en question : pourquoi toujours chercher la reconnaissance alors qu'on peut très bien faire de bonnes choses dans son coin ?

Je crois que c'est là que la sensibilité s'exprime le plus. Lorsque l'on est dans son cocon, on a tendance à raconter tout ce qui se passe au plus profond de soi. Puis on n'a pas peur de ce qu'on va écrire, de ce qu'on va griffonner sur quelques morceaux de papiers, morceaux qu'on aura plaisir à retrouver quelques années plus tard, pour constater tout le chemin parcouru jusqu'au moment présent.

Tout ça pour dire que depuis que je suis en prépa, je m'aperçois que j'ai laissé pendant trop de temps ma passion pour la musique de côté. Alors maintenant, je rattrappe tant bien que mal le temps perdu ! Et notamment avec une certaine Hélène, que je ne remercierai jamais assez. Avec elle, je passe de plus en plus de bons moments en chanson. La musique adoucit les moeurs... Celui ou celle qui a dit ça n'a jamais eu autant raison.

Une guitare, deux voix, et c'est parti. Que ce soit pour cinq minutes ou deux heures, on s'évade, on oublie tout, on se laisse emporter par la magie du texte et on se laisse aller à des émotions qu'on n'aurait peut-être pas imaginées... Donc un grand merci à toi pour me permettre de passer d'aussi bons moments, surtout dans une période où on est tous plus ou moins à cran et où le moindre moyen de nous évader de cette tyrannie scolaire nous apparaît comme un miracle.

Enfin voilà quoi, la musique, on a beau dire, on a beau faire, c'est plus que quelques notes qui se baladent sur une portée. C'est un Monde, c'est une Histoire qui s'est écrite, s'écrit et s'écrira toujours au présent. C'est un sentiment universel.
Que de banalités me direz-vous, mais peu importe... Les goûts et les couleurs...

"Avec le vent, les allergies s'envolent,
pourquoi revoir le film ? Tais-toi, c'était un muet, ami,
mon ami, mon ami... Mon ami".


Musicalement vôtre,
Utopian_boy.

vendredi, octobre 27, 2006

{Scène déprime, 37ème...}


"J'ai la tête qui éclate, j'voudrais seulement dormir, m'étendre sur l'asphalte et me laisser mourir..." (Le monde est stone, STARMANIA)

Y a des jours comme ça où on ferait mieux de rester couché.

Y a des jours comme ça où on devrait se dire qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Et pourtant.

Pourquoi n’ai-je pas réalisé plus tôt que je m’embarquais dans une galère sans fin ? C’est fou ce qu’une simple décision peut influer sur les choix futurs, sur l’avenir qu’on esquisse petit à petit pour atteindre le but qu’on se fixe, tel un peintre sur son chef-d’œuvre.

Aujourd’hui je me retrouve dans une situation pour le moins inattendue et cocasse (suivant l’attitude qu’on adopte par rapport à la chose). Après avoir été admis en classe prépa, j’ai demandé une équivalence en L.E.A (Langues Etrangères Appliquées), ce qui m’a été accepté. Seulement voilà, il se trouve que seulement trois mois après cette inscription, on m’avertit que je serai dans l’impossibilité d’avoir cette équivalence, etc, etc. Vous savez, un peu comme quand vous envoyez des lettres de candidatures et qu’on vous répond sèchement : « Nous ne pouvons donner suite à votre demande », sans explication aucune.

Inutile de dire mon étonnement à ce moment précis. Mais le pire, c’est que j’ai dû m’inscrire dans une filière vers laquelle je ne souhaitais absolument pas me diriger, ce qui fait que, pour l’instant (et personne ne me fera changer d’avis là-dessus), je fais ma classe préparatoire « pour rien », vu que je n’ai pas du tout l’intention de passer un concours. Je comptais aller en faculté de L.E.A directement après mes deux années de classe préparatoire, mais maintenant je dois réfléchir à plusieurs choses.

Est-ce que c’est raisonnable de rester en classe préparatoire, pour finalement atterrir dans une filière par défaut ? Est-ce raisonnable de faire ses deux années de classe prépa pour finalement repartir à Bac +0 ? Est-ce raisonnable de quitter la classe prépa au bout de deux mois de cours ?

Je me suis posé toutes ces questions, sans jamais vraiment trouver de réponse. Mais quelque chose me guide plus que tout : l’envie d’atteindre ce but que je me suis fixé. Rester en classe préparatoire ne me serait d’aucune utilité, puisque j’atterrirais dans une filière purement littéraire et qui ne correspond pas forcément à mes attentes, mais d’un autre côté, plus j’y resterai, plus j’aurai de connaissances et de méthodes, et ainsi je pourrais me « balader » en fac.

Alors, que faire, partir en fac ou rester en prépa ? Bonne question. J’avoue que depuis l’annonce, je me cherche beaucoup… La suite au prochain épisode.

"Laissez-moi me débattre, venez pas m'secourir, venez plutôt m'abattre pour m'empêcher d'souffrir"

samedi, septembre 23, 2006

{ Like a bridge over troubled water }

Une nouvelle année qui a débuté il y a maintenant trois semaines. Et je me disais qu'il fallait faire un article sur ce sujet, ne serait-ce que pour alimenter ce blog qui se meurt à petit feu. Et dire que je voulais en faire un blog post-bac... enfin bref.

Bon, que dire de ce début d'année si ce n'est que ça se passe bien mieux que ce que j'espérais ?

Tout d'abord la classe... Le lycée Montaigne est fier de vous présenter le cru 2006-2007 des HKAL1 !!! Ils sont 44 (ou 41, tout dépend si on pose la question), ils sont jeunes, beaux, riches, intelligents... De beaux spécimens qui pour le moment ne posent aucun problème :D Pourvu que ça dure... !

Ambiance de classe absolument géniale donc, avec au programme relevé de citations et tics en tout genre. Des nouvelles de ces pratiques quelque peu occultes en fin d'année. Les quelques mots qu'on peut en dire pour l'instant, ça pourrait se résumer à... euh... shhh... oui, ouais, enfin bref, voilà quoi. Vous en savez déjà trop ^^

Chapitre suivant : l'internat, ou comment rassembler des taupins, des litéraires et des épiciers dans des bâtiments froids, aux couleurs fades et déprimantes, aux allures d'hôpital...
Blagues à part, j'suis vraiment impressionné par l'ambiance qui y règne (malgré certains détails qu'on souhaiterait effacer pour rendre le séjour le plus agréable possible ;-)). Un énorme merci aux internes de MPSI1 pour avoir eu pitié de moi et m'avoir intégré à leur groupe :P (Oui, je sais, je suis une plaie pour vous... N'est-ce pas Vincent ? :D). Et également à Lucile, Hélène, Graziella, Malika, etc... (je ne mets pas tous les noms ça risquerait d'être sans fin) pour les petits boeufs (si on peut donner cette appellation) guitare-chant... un vrai bonheur ^^ En espérant que d'ici peu je pourrai passer une étape importante (certains comprendront)...

Qui dit Internat dit forcément "courrier des internes"... J'ai reçu ma première lettre cette semaine ! Un gros gros bisou à ma chirie suisslandesse (non Marie ce n'est pas ce que tu crois, je ne me permettrais pas... Pas aussi tôt... :D) pour avoir eu le temps de m'écrire. Ne t'en fais pas, notre roman épistolaire ne fait que commencer. Les nouveaux Merteuil et Valmont, c'est NOUS et personne d'autre ! Na :P

Cette semaine a été pour le moins mémorable. En effet, comme tout hypokhâgneux qui se respecte, je suis passé par la traditionnelle épreuve du bizutage (ou "intégration" pour faire plus politiquement correct). Premier jour : vente de poèmes, recettes de cuisine et autres origamis au premier quidam venu. Résultat : un bon petit pécule (qu'on aurait bien voulu garder si on avait pu... bref) que nous avons gentiment donné aux khâgneux ^^
Pécule qui a servi pour la soirée d'intégration jeudi ! Et là, inutile de dire comment la soirée s'est passée ! Grosse beuverie en perspective (du moins pour certains) et danse endiablée par la suite. Certains ont même croisé l'amour, c'est pour dire... Et ces personnes n'en sont pas peu fières, croyez-moi :D

Prochaine étape : les repas de classe, et aussi et surtout le fameux voyage en Toscane en février prochain ^^ Mais n'en racontons pas trop pour le moment et sachons préserver le mystère qui subsiste encore autour de cette excursion !

Je me vois maintenant dans l'obligation de vous laisser, très cher lecteur. Je sais que vous êtes terriblement désappointé, mais c'est la vie. En espérant que vous aurez pris plaisir à lire ce ramassis de bêtise.

Hypokhâgneusement vôtre.
UtOpIaN_bOy.

vendredi, août 25, 2006

Mes écrits, la suite...


Voici la suite de mon histoire. Après avoir posté la préface, je vous propose le premier chapitre. Bonne lecture !

(PS : Merci à tous ceux qui prennent le temps de lire tout ça ^^)


CHAPITRE 1

Introduction

Aussi longtemps que je me souvienne, ma vie a toujours été un calvaire. Pour diverses raisons. Pas forcément celles auxquelles tout le monde penserait. C’est vrai, aujourd’hui, on vit tous dans une société qui trouve des raisons à consommer tout de suite, du prêt-à-excuser. Et pourtant, et pourtant…

Non, je ne suis pas quelqu’un comme les autres. Pourquoi ? Vous le saurez bien assez tôt, je n’ai pas envie non plus de tout révéler tout de suite !

Aujourd’hui, je suis entre la vie et la mort, dans ce couloir aux dalles vertes, couloir que je finirai bien par fouler un de ces jours. Ca fait bientôt dix ans que j’y suis, dans cette cellule. Dix ans pendant lesquels je me suis longuement demandé si j’allais sortir, ce que j’avais fait pour mériter cette sanction, et au fond, j’en suis même venu à me demander ce que je faisais dans ce monde. Oui, je sais, cette interrogation a plutôt l’air absurde, mais chaque homme ou femme passe par ce stade à un moment de sa vie : au moment de mourir, devant un choix crucial. Dois-je rester avec les autres hommes ou ai-je le devoir de partir et de les laisser tranquille ?

J’ai essayé d’en finir avec tout ça. Mais c’était bien avant cette introspection. J’ai appris à voir qui j’étais vraiment.

Aujourd’hui, j’ai reçu la visite de mon avocat en prison. Il m’a expliqué que le procès traînait encore et qu’il me faudrait attendre encore longtemps avant d’obtenir quoi que ce soit. C’est mon quatrième avocat depuis que je suis ici. Les autres ont tous baissé les bras. Lui est arrivé il y a maintenant deux ans, et il s’accroche, c’est le moins qu’on puisse dire. D’ailleurs, il force même l’admiration : qui pourrait rester auprès d’un criminel comme moi ? Il doit se passer quelque chose chez cet homme qui n’est pas net. J’en suis certain.

C’est vrai, aucune preuve n’a été apportée à l’affaire. Virginité depuis un nombre de mois que je ne compte plus. Il y aurait bien un moyen de débloquer tout ça mais… je me refuse à l’utiliser. Ca me sortirait d’affaire, bien sûr, mais combien de personnes paieraient pour moi ?

vendredi, juillet 28, 2006

{ Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants }



Suite à la triste actualité du Liban, j'ai eu un peu d'inspiration et j'ai écrit ces quelques lignes. Vous me direz "D'accord, mais en quoi ça peut aider ?", et je vous répondrai que je ne sais absolument pas. D'ailleurs, qui peut dire ce qui peut aider tant qu'on est pas allé sur place ?

En tout cas, je vous encourage fortement à en parler autour de vous. Sachant ce qu'il s'est passé il y a plus de vingt ans, est-ce qu'on peut laisser ce pays subir des destructions massives et un traumatisme peut-être pire que celui de 82 ? Je vous laisse réfléchir...

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Le cèdre pleure ses enfants

Partis trop tôt, on ne sait comment

Sans doute a-t-on voulu que leur vie

De toute évidence s’arrête ici


Toi, petit enfant,

Tu te promènes sur les terrains en désolation

Tu te souviens qu’ici tu avais d’autres horizons

Mais que maintenant c’est du vent, du vent


Et cette femme, qui, depuis si longtemps

Attend le retour de celui qu’elle aime

Mais elle ne le reverra que le visage blême

Entre d’autres hommes en sang


Le cèdre pleure ses enfants

Partis trop tôt, on ne sait comment

Sans doute a-t-on voulu que leur vie

De toute évidence s’arrête ici


Lui qui croyait que c’était fini

Que ça ne se reproduirait jamais

A-t-il seulement réalisé

Que ce funeste cycle est infini
?

Elle, à Paris, elle ne sait rien

Son mari est parti pour affaires

Du moins, c’était avant la guerre

Et maintenant elle a peur du lendemain


Le cèdre pleure ses enfants

Partis trop tôt, on ne sait comment

Mais leur a-t-on seulement demandé

S’ils voulaient voir leur vie annihilée
?