Why not 2.1

You put it on the water, you wash it, you rince, you smell... It smells like a flower !

lundi, février 26, 2007

Firenze 2007 - Jour 1



Et c’est parti pour six jours de voyage ! Six jours durant lesquels nous allons pouvoir mettre les cours à profit, nous changer les idées et en prendre plein les yeux !

14h00 : tout est prêt, le voyage peut commencer. Tout ? Non, pas exactement. Un petit retard a remis le départ à 14h15. Mais, cet incident mis à part, le trajet a pu commencer.

Après quelques arrêts ça et là sur l’autoroute, accompagnés de quelques discussions, autour d’un café, d’un casse-croûte, ou bien de frissons et de premiers signes de fatigue, nous faisons finalement halte sur une aire de repos non loin de Montpellier, afin de prendre notre repas du soir. Repas qui n’aurait pas été digne de ce nom s’il n’avait pas comporté les fameux sandwichs, pommes, bouteilles en tous genres… et gingembre confit ! Ce mystérieux ingrédient va-t-il mettre à mal la patience de nos compagnons de galère et faire monter leur excitation ? Wait and see…

Quelques paires de chaussettes plus tard vient le moment du film : les « Hommes en Noir 2 », ou, si vous voulez, « Men in Black 2 ». On voit apparaître les premiers effets du trajet qui, je le rappelle, avait déjà commencé depuis 7 heures au moment où ce film fut projeté : certains gigotent dans tous les sens, d’autres discutent, rient même parfois. L’un commence à fermer les yeux quelques secondes, les ouvre, puis les referme aussitôt ; l’autre tente désespérément de trouver une place dans l’allée centrale du bus pour dormir… en compagnie d’une couverture de survie !

Entre temps, les villes passent les unes après les autres : Montpellier, Arles, Saint-Martin de Crau… Puis, arrivés à Menton, nous nous arrêtons.

« C’est une autre pause », diront certains ; « Ronfllllll » diront d’autres. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car le bus vient de subir une panne. Oui, vous avez bien lu : une PANNE. Nécessité donc de faire une halte à la zone de repos la plus proche afin de régler le problème qui commence à ennuyer de plus en plus le chauffeur. Quelques personnes courageuses tentent néanmoins le tout pour le tout et se risquent à sortir, malgré le froid et la fatigue menaçante, afin de se dégourdir les jambes. Puis, une fois l’ennui technique résolu, nous repartons.

Soudain, un amas de lumières apparaît. Le rocher le plus connu dans la région, Monaco, montre ses lumières toutes plus éblouissantes les unes que les autres, et nous laisse émerveillés. Et quelques instants plus tard, la frontière arrive : Benvenuto in Italia !

Suivent ensuite une longue succession de tunnels et quelques panneaux SOS. Fichtre, les Italiens sont si prévoyants que ça ?

Puis, la fatigue aidant, nous nous endormons (enfin) et nous préparons à affronter la dure journée du lendemain.

lundi, février 05, 2007

{ Mont-de-Marsan 18h58 ==> Bordeaux 20h24 }


"Mesdames et Messieurs, nous arrivons à Bordeaux, terminus de ce train"

[...]

Un terminus de plus dans la liste, et un terminus de moins avant la fin de l'année... Y a des jours comme ça où on aimerait bien rester chez soi, continuer une routine ma foi fort peu déplaisante, et se dire que ça va être pareil tous les jours. Y a des situations qui ont le don de vous faire déprimer à mort.

Bon, d'accord, je devrais m'estimer heureux d'être là où je suis, qu'il y en a qui auraient bien aimé être à ma place. Mais bon, c'est épuisant à force. Se taper toujours le même trajet, avoir une moyenne d'heures de sommeil équivalente à ma moyenne de Géographie, pas profiter du temps libre quand on pourrait en avoir (quoique, aujourd'hui, je mens, je prends un peu de temps pour écrire cet article)... "Que du bonheur" comme dirait l'autre. Marie me l'avait bien dit.

Et il faut dire que le début d'année n'a rien fait pour arranger ça. C'est le moment où on se remet en question. On se demande ce qu'on a fait de bien dans l'année, ce qu'on a fait de moins bien, ce qu'on aimerait changer, ce qu'on aimerait refaire...

J'ai envie de revivre l'été que j'ai passé, mais pas ici. Je voudrais le revivre en Suisse, comme ça je pourrais passer des nuits entières à discuter avec ma Suisslandesse préférée sans qu'on soit interrompus par le facteur "déconnexion intempestive". Je voudrais ne pas avoir à refaire le castrage, quelle que soit l'année, quel que soit le nombre de jours, c'était vraiment insupportable. Je suis pas fait pour ça, et je respecte ceux qui font ça toute l'année.

J'aurais aimé rencontrer certaines personnes plus tôt. Quand on sait où chercher, Internet est vraiment une mine de liens que vous pouvez créer avec pas mal de personnes. Je ne citerai pas ces personnes, elles se reconnaîtront forcément en passant ici. Et si elles veulent laisser un commentaire, elles n'en seront que plus remerciées.

Revenons au point "qui fâche" : la prépa. Ah la la je crois que c'est une des plus belles conneries que j'ai faites concernant mes études. Déjà que quand je me suis retrouvé en L, je pensais avoir fait une erreur (ce dont j'ai arrêté de douter), alors là... J'ai rencontré ici pas mal de gens, j'en ai retrouvé d'autres (et pour certains je m'en serais bien passé). Ce n'est pas ce point-là que je vais renier, bien au contraire.

Je crois que là, on m'en demande trop. Je ne fais pas que des choses que j'aime, et je crois que je me suis engagé dans cette voie sans trop savoir le pourquoi du comment. Comme j'envie ceux qui ont pu partir en fac tant qu'il en était encore temps ! Ils ont l'air de se sentir beaucoup mieux dans leur peau, d'être plus... libres ! J'ai hâte de vous retrouver Mercredi !

Et voilà, une fois de plus, je me suis étalé en plaintes longues et ennuyeuses à souhait. Mais peu importe, si ça permet de se sentir mieux après...


Allez, sans rancune, gros bisous ^^