Why not 2.1

You put it on the water, you wash it, you rince, you smell... It smells like a flower !

vendredi, octobre 27, 2006

{Scène déprime, 37ème...}


"J'ai la tête qui éclate, j'voudrais seulement dormir, m'étendre sur l'asphalte et me laisser mourir..." (Le monde est stone, STARMANIA)

Y a des jours comme ça où on ferait mieux de rester couché.

Y a des jours comme ça où on devrait se dire qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Et pourtant.

Pourquoi n’ai-je pas réalisé plus tôt que je m’embarquais dans une galère sans fin ? C’est fou ce qu’une simple décision peut influer sur les choix futurs, sur l’avenir qu’on esquisse petit à petit pour atteindre le but qu’on se fixe, tel un peintre sur son chef-d’œuvre.

Aujourd’hui je me retrouve dans une situation pour le moins inattendue et cocasse (suivant l’attitude qu’on adopte par rapport à la chose). Après avoir été admis en classe prépa, j’ai demandé une équivalence en L.E.A (Langues Etrangères Appliquées), ce qui m’a été accepté. Seulement voilà, il se trouve que seulement trois mois après cette inscription, on m’avertit que je serai dans l’impossibilité d’avoir cette équivalence, etc, etc. Vous savez, un peu comme quand vous envoyez des lettres de candidatures et qu’on vous répond sèchement : « Nous ne pouvons donner suite à votre demande », sans explication aucune.

Inutile de dire mon étonnement à ce moment précis. Mais le pire, c’est que j’ai dû m’inscrire dans une filière vers laquelle je ne souhaitais absolument pas me diriger, ce qui fait que, pour l’instant (et personne ne me fera changer d’avis là-dessus), je fais ma classe préparatoire « pour rien », vu que je n’ai pas du tout l’intention de passer un concours. Je comptais aller en faculté de L.E.A directement après mes deux années de classe préparatoire, mais maintenant je dois réfléchir à plusieurs choses.

Est-ce que c’est raisonnable de rester en classe préparatoire, pour finalement atterrir dans une filière par défaut ? Est-ce raisonnable de faire ses deux années de classe prépa pour finalement repartir à Bac +0 ? Est-ce raisonnable de quitter la classe prépa au bout de deux mois de cours ?

Je me suis posé toutes ces questions, sans jamais vraiment trouver de réponse. Mais quelque chose me guide plus que tout : l’envie d’atteindre ce but que je me suis fixé. Rester en classe préparatoire ne me serait d’aucune utilité, puisque j’atterrirais dans une filière purement littéraire et qui ne correspond pas forcément à mes attentes, mais d’un autre côté, plus j’y resterai, plus j’aurai de connaissances et de méthodes, et ainsi je pourrais me « balader » en fac.

Alors, que faire, partir en fac ou rester en prépa ? Bonne question. J’avoue que depuis l’annonce, je me cherche beaucoup… La suite au prochain épisode.

"Laissez-moi me débattre, venez pas m'secourir, venez plutôt m'abattre pour m'empêcher d'souffrir"

4 Comments:

Anonymous Anonyme a eu l'outrecuidance de dire...

La vie est une galère... avec fin! Si tu changes d'avis et acceptes un semblant de secours (mais je te promet que tu continueras à te débattre), fais signe ;)

27 octobre 2006 à 07:52  
Anonymous Anonyme a eu l'outrecuidance de dire...

Une dernière chose: on aura pu noter que je suis tout à fait neutre, que je ne te pousse pas à rester en prépa alors que c'est ce qui m'arrange le plus, et que je n'ai pas dénigré LEA comme quoi ça serait le club Med ^^ Je devrais donc me faire payer pour des conseils aussi objectifs et aussi avisés. Je vais d'ailleurs réfléchir sérieusement à cet aspect pécunier des choses. Ah et puis oui, j'avais oublié les bisoux au propriétaire de ce blog, ça méritait un autre com' ;)
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29 octobre 2006 à 18:36  
Anonymous Anonyme a eu l'outrecuidance de dire...

Contrairement au commentaire précédent, je ne crois pas que l'on "naisse" pour faire des études, ni même que l'on "gâche" une partie de sa vie dans l'éventualité que celles-ci ne soient pas tout à fait celles que l'on voudrait, ou encore que les études soient épanouissantes en elles-mêmes...m'enfin ^^ Je verrai plutôt une vie sur laquelle, quelquefois, on pose des études parce qu'on veut l'orienter d'une façon particulière; mais justement, les études ce n'est pas la vie, et heureusement : o Relativisons. Tu es, il faut le dire, assez balèze, et tu as un an d'avance. Les études qui correspondent aux filières littéraires sont longues, voire très longues, et dans la plupart des cas, nos ainés nous dirons qu'ils n'ont pas obtenu le métier qui correspondait à leur parcours universitaire ou qu'ils se sont réorientés en dernier ressort, après quelquefois 5-6 ans d'études (souvent sur un coup de tête). Il faut avouer qu'à notre âge, on est un peu tous pareil: on sait vaguement vers quoi l'on tend et ce qui nous plait dans la vie, mais on ne saura que l'on est dans la bonne filière qu'après l'avoir "consommée". Alors mon conseil, bon ou mauvais, à toi de juger, serait d'éviter de dénombrer les multiples possibles qui découlent de LEA ou prépa, de se demander laquelle est la plus avantageuse sur le plan professionnel, si l'on peut enchaîner les deux, et truc truc et gnagnagna... tu ne t'en sortiras pas, d'autant plus que l'appareil universitaire français est un vrai bordel. Demande toi, là, tout de suite, quelle voie te plait et t'attire le plus, sans te préoccuper d'autre chose; parce que se traîner des études, ne serait-ce qu'un an, non pour ce qu'elles sont mais pour ce qui viendrait hypothétiquement après, c'est peut-être ça qu'il y a de moins formateur. A l'inverse, on ne fait jamais une année pour rien quand on est là où se sent bien, même si l'année en question n'est pas tout à fait rentable sur le plan professionnel. Tu as encore tout le temps de te tromper, tu n'es pas (encore?) dans une grande école où l'argument financier peut réellement décider de la conduite de tes années d'étude. Et puis, honnêtement, LEA, prépa, ou même les deux, ne te mèneront jamais à la débâcle totale, au "désastre" évoqué par l'utilisateur anonyme qui m'est décidémment bien sympathique ^^ Peu de gens, chez nous les fiers littéraires, enchaîneront leur études en ligne droite, de façon nette et précise, avec à la clé le boulot qu'ils se sont toujours rêvés; hésiter, ça ne veut pas dire ne pas savoir ce que l'on veut, mais plutôt se demander légitimement où est ce que l'on veut. Ceux qui ont plus de soucis à se faire, c'est d'une part les gens mous et d'autre part, les gens butés : p Heureusement, tu es, il me semble, quelqu'un qu'il sait ce qu'il veut, tu es un guerrier, un warrior, muhahahahahah :D J'ai une métaphore complètement psychédélique qui me vient, là, et qui à défaut de te remonter le moral te fera peut-être rigoler (et te demander ce que tu fais avec une plaie pareille ^^)
Bon, alors, prenons un warrior, là, le guerrier éclairé. Il va à la chasse (il a que ça à foutre en même temps). Selon ma super hypothèse, il peut se tromper de raccourci pour trouver son troupeau de bisons, et ne pas le localiser tout de suite; parce que fichtre, pendant qu'il revient en arrière pour retrouver le bon croisement, il a le temps de réfléchir, de se demander s'il va massacrer sa bestiole à coups de massues, lui balancer une flèche entre les yeux, lui faire un croche-pieds ou lui arracher le coeur à la petite cuillère (moins probable, certes). Alors que même s'il avait trouvé le bon sentier tout de suite, il aurait couru vers son bison dans la précipitation, comme un con, en faisant des grands moulinets avec les bras à cause de l'enthousiasme, sans, au final, le choper. D'ailleurs, le warrior a tout son temps pour revenir sur ses pas, le bison il s'en fout, il bouge pas, il broute : o Donc c'est pas un problème pour un guerrier de revenir sur ses pas ^^ Je crois que je concurrence l'allégorie de la caverne de Platon là.
Voilà, c'était très constructif, je suis assez fière de moi : p Dans tout les cas, c'est pas la peine de se prendre autant la tête pour des histoires de sentiers, tu as de supers mocassins et une mention très bien, tu peux marcher longtemps; et puis il y a une squaw qui peut toujours réconforter le guerrier s'il le demande, huhu :D

29 octobre 2006 à 18:59  
Blogger Morwenn a eu l'outrecuidance de dire...

kikou c marjorie !!!

Bon je ne te donne pas de conseil, sauf celui de bein peser le pour et le contre de chaque situation dans la vie...

J'ai changé de blog, l'autre devenait nul :

http://murder-she-snored.blogspot.com

6 décembre 2006 à 23:52  

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