Why not 2.1

You put it on the water, you wash it, you rince, you smell... It smells like a flower !

vendredi, juillet 28, 2006

{ Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants }



Suite à la triste actualité du Liban, j'ai eu un peu d'inspiration et j'ai écrit ces quelques lignes. Vous me direz "D'accord, mais en quoi ça peut aider ?", et je vous répondrai que je ne sais absolument pas. D'ailleurs, qui peut dire ce qui peut aider tant qu'on est pas allé sur place ?

En tout cas, je vous encourage fortement à en parler autour de vous. Sachant ce qu'il s'est passé il y a plus de vingt ans, est-ce qu'on peut laisser ce pays subir des destructions massives et un traumatisme peut-être pire que celui de 82 ? Je vous laisse réfléchir...

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Le cèdre pleure ses enfants

Partis trop tôt, on ne sait comment

Sans doute a-t-on voulu que leur vie

De toute évidence s’arrête ici


Toi, petit enfant,

Tu te promènes sur les terrains en désolation

Tu te souviens qu’ici tu avais d’autres horizons

Mais que maintenant c’est du vent, du vent


Et cette femme, qui, depuis si longtemps

Attend le retour de celui qu’elle aime

Mais elle ne le reverra que le visage blême

Entre d’autres hommes en sang


Le cèdre pleure ses enfants

Partis trop tôt, on ne sait comment

Sans doute a-t-on voulu que leur vie

De toute évidence s’arrête ici


Lui qui croyait que c’était fini

Que ça ne se reproduirait jamais

A-t-il seulement réalisé

Que ce funeste cycle est infini
?

Elle, à Paris, elle ne sait rien

Son mari est parti pour affaires

Du moins, c’était avant la guerre

Et maintenant elle a peur du lendemain


Le cèdre pleure ses enfants

Partis trop tôt, on ne sait comment

Mais leur a-t-on seulement demandé

S’ils voulaient voir leur vie annihilée
?


mercredi, juillet 26, 2006

Mes écrits, première...



Bon, ben, voilà, je me suis lancé dans l'écriture d'une petite histoire.


Voici -pour l'instant- une ptite introduction.

J'essaierai, dans la mesure du possible, de faire avancer l'histoire ^^

Bonne lecture (aussi courte soit-elle).

L’amour, c’est bien connu, est une sensation, un sentiment universel.

Mais jusqu’où mène-t-il ?

Cet homme y a toujours cru.

Seulement, les tristes aléas de la vie vont le mener dans un sentier qu’il n’aurait jamais dû emprunter.

Trop de secrets, de mensonges, de trahisons, de règlements de comptes.

Petit à petit, ça l’a tué.

Et voici comment.

Voilà son histoire.




mardi, juillet 18, 2006

"Nous sommes les frères qui rapent ... touuuut"


En cette période de canicule estivale (<== pléonasme, nan ? Je m'en doutais)...

C'est fou comme je me fais chier !

On a beau dire, on a beau faire, mais les vacances, ça va cinq minutes... surtout quand on a de bonnes occupations pour ("J'ai attrappé un coup d'soleiiiiiil")* passer le temps ! Du style aller à la piscine, aller voir des amis, bronzer, passer du temps avec sa famille. Bref.

Mais non, à la place, il a fallu que, sous l'insistance de ma TRES CHEEEEEEEERE voisine (comment ça y a pas assez d'ironie là-dedans ? :D) auprès de ma mère, je m'inscrive pour aller faire le castrage du maïs (en termes plus triviaux pour les néophytes : enlever les coucougnettes du maïs, autrement dit le pistil), un emploi saisonnier (et heureusement !) des plus déplaisants.

("My name is Luka, I live on the second floor")*

Comment se déroule la journée-type du castreur ? Je vous vois déjà, avides de croustillants renseignements...

Le castreur se lève tous les matins ou presque à 5h30 et attaque le travail à 6h45. Evidemment, il n'a jamais la tenue adéquate et, quand il se promène dans les sillons, il finit complètement trempé.

Ajoutez à ça la mauvaise humeur chronique du boss (c'est à se demander s'il sait faire autre chose que gueuler celui-là), et ça vous fait cinq ou six heures de boulot par jour (pause comprise). Ben oui, la pause, c'est aussi un boulot particulier. Rester allongé sur l'herbe à vous faire sécher pendant une demi-heure, ça demande de sacrés efforts quand même.

("Je plonge en douce mais toi tu paaaaaaaaaasses")*

Lorsque le castreur rentre chez lui, il est, comme dirait l'autre... profondément crados. Allez, à la douche, sans discuter, sinon pas de purée à midi. (<== Pardonnez l'égarement, j'ai parfois tendance à croire que je deviens schizophrène lol) Pause repas, et puis, le plus souvent, repos bien mérité sur le canapé.

Ce qui fait que l'après-midi, ben au lieu de bouger comme tout le monde, je reste chez moi, tellement je suis crevé. En plus, il fait trop chaud pour faire quoi que ce soit, si ce n'est peut-être rester sur mon ordi à faire ces fichus articles de blog ^^

J'vous l'dis, la vie de castreur, ce n'est pas de tout repos.


"Heaving heart is full of pain
Oooh, oooh, the aching
'Cause I'm kissing you"

* : Qui a permis à Richard Cocciante, Suzanne Vega et Maurane de s'incruster sur mon blog ? Plus aucun respect, c'est dingue, ça...

lundi, juillet 10, 2006

{All the leaves are brown...}


C'est quoi, une journée idéale ?

C'est une journée où, quand tu te lèves, tu aperçois ta femme endormie telle un enfant, blottie dans les draps.

C'est une journée où cette même femme a pris le temps de te préparer soigneusement ton petit déjeuner, parce qu'elle sait que le matin tu es pressé. Elle t'a même laissé un petit mot doux sur la porte en te souhaitant une bonne journée.

C'est une journée où ta voiture ne te lâche pas à un des nombreux carrefours te menant à ton lieu de travail. La circulation est fluide, et aujourd'hui, étrangement, tu n'as pas à attendre trente minutes sur le périphérique.

C'est une journée où quand tu arrives au boulot, tout le monde te salue, y compris la secrétaire qui d'habitude semble s'être levée du pied gauche. Une journée où la machine à café fonctionne et où, comme par miracle, quand tu demandes une augmentation au patron, elle t'est accordée sans broncher.

C'est une journée où, là aussi de manière inhabituelle, tous les gens que tu vas voir te remboursent instantanément. Normal, tu es huissier. Mais quand même, récolter 36000 € dans une journée, faut le faire !

C'est une journée où, après une bonne journée de travail, tu peux, pour une fois, aller chercher tes enfants à l'école. Tu les vois arriver et tu lis dans leurs yeux la fierté de voir leur papa. C'est qu'ils en feraient presque jaser les petits camarades ! Tu t'aperçois que ces deux petits chérubins sont le plus beau cadeau du ciel !

C'est une journée où, quand tu rentres à la maison, ta femme t'attend, toute pomponnée, toute belle, à l'entrée. Tu l'embrasses fougueusement, comme à ton habitude, et, comme tous les jours ou presque, pour la remercier de tous ses petits gestes, tu lui offres un bijou, des fleurs. Tu la couvres de ton amour, et à ses yeux, rien n'est plus méritable.

C'est une journée où, finalement, tu t'endors auprès de ta bien aimée, en repensant à votre belle histoire, qui n'est pas prête de s'arrêter.

Et là, tu te réveilles.
Personne autour de toi.
C'était quand même un joli rêve.